Et si l’extrémisme « pro-choix » de Barack Obama lui coûtait la victoire à la présidentielle ?

Un sondage réalisé par inc./WomanTrend pour le lobby “pro-vie” Susan B. Anthony List montre que le positionnement pro-avortement particulièrement radical de Barack Obama pourrait lui coûter la victoire dans les États pivots clés pour remporter l’élection présidentielle.

Ainsi, une majorité d’électeurs indécis (54%) se déclarent moins susceptibles de voter pour le Président sortant après avoir appris qu’il a voté contre une loi protégeant les enfants nés suite à un avortement raté.

Pour 35% de ces électeurs, le vote pour le candidat démocrate est même “beaucoup moins probable”. Les femmes (53%), les indépendants (46%) et même les Américains se déclarant “pro-choix” (43%) jugent “moins probable” un suffrage pour Barack Obama quand ils sont mis au courant de son bilan et de ses votes passés sur la thématique de l’avortement.

49% des indécis des États pivots clés se déclarent “moins susceptibles” de se prononcer pour le Président sortant à cause du financement par le contribuable américain de l’avortement dans l’ObamaCare.

Les électeurs indécis rejettent massivement son décret d’application, HHS Mandate (69%), qui force l’employeur à prendre en charge la contraception et les avortements de leurs salariés, et sont 44% à se déclarer “beaucoup moins susceptibles” de voter pour lui pour cette raison (25% des Démocrates et .

Dans un sondage réalisé à la sortie des bureaux de vote en 2004, 22% des Américains citaient les “valeurs morales”, incluant la lutte contre l’avortement, comme leur toute première priorité. Sans surprise, 80% de ce segment de population avait opté pour George W. Bush. Et l’élection se joua à 537 suffrages dans l’État pivot clé de Floride…

Tandis que Planned Parenthood a lancé une campagne de dénigrement de Mitt Romney sur les écrans de télévision à 3,5 millions de dollars de budget, la Susan B. Anthony List annonce une campagne “agressive” par courrier, spots TV et messages radio visant à informer les Américains du caractère extrémiste des positions de Barack Obama sur la question de l’avortement.

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3 Comments

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  • J'ai voté NICOLAS SARKOZY , 27 septembre 2012 @ 7 h 53 min

    Parlez moi de mon pays !

  • François2 , 27 septembre 2012 @ 12 h 25 min

    Cela fait plaisir de voir que le mot extrémisme est bien employé. Etre pro-choix (pour l’avortement obligatoire, sans autre solution) est un bien un extrémisme.

  • Natrép , 27 septembre 2012 @ 14 h 32 min

    Je ne suis pas pro-choix, mais le terme « extrêmisme » est relatif au point de vue de l’énonciateur ; je n’aime pas trop reprendre les tactiques rhétoriques cyniques de la gauche, mais malheureusement, elles ont leur efficacité.

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