Après la crise des subprimes, celle des prêts étudiants ?

Après la crise des subprimes, c’est une autre bulle financière (1 000 milliards de dollars) qui inquiète aux États-Unis, celle des prêts étudiants. Pour payer leur fac, les jeunes Américains empruntent à tour de bras et, souvent, sans l’assurance de pouvoir rembourser un jour. Voici un reportage diffusé dans le JT de 20 heures de France 2 samedi 25 août, où l’on apprend que Barack et Michelle Obama ont fini de rembourser la leur il y a huit ans !

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5 Comments

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  • Bonsens , 28 août 2012 @ 8 h 55 min

    Hum, déjà, une info “JT de 20 heures de France 2”, ça incite pas à la confiance totale, non?
    De plus, je n’ai pas connaissance qu’il y ait un Freddy Mac ou Fanny Mae du prêt étudiant. Donc, pas de garantie gouvernementale défaillante (le point CRUCIAL de la crise des sub-prime: le gouvernement US avait donné sa GARANTIE, à travers ces structures, de rembourser tous les défaillances. Il ne l’a pas fait, tout simplement. Il ne faut pas oublier, perdre de vue les éléments centraux des dossiers…).
    Là, les banques ont prété. Et elle vont peut-être avoir à s’asseoir sur certains prêts. Business as usual…
    L’important, c’est que des milliers, des millions de “sans le sou” ont pu atteindre des situations inespérées. Et ils ont travaillé (et tremblé) pour ça.
    Bref, tant d’un coté que de l’autre, ils ont parié, puis ils ont fait le maximum, vers le succès.

    Ca, ça n’est pas le message subliminal que veut faire passer France2. C’est plutôt “les études, ça coute très cher, ça met en danger, or c’est un DROIT (le post-doctorat pour 99% des Français, ouaiiiiis!”). Donc il faut arrêter la privatisation des universités en France, et augmenter leurs moyens et le nombre des profs”.

    Je ne crois pas qu’il faille relayer ce genre de manipulation classique de la gôche…

  • TDK1 , 28 août 2012 @ 10 h 18 min

    J’approuve totalement le commentaire de Bonsens. J’ajouterai que Maryse Burgos est une bobo gaucho très bon teint et qu’elle va, jusqu’aux élections, nous abreuver de reportages collant à la campagne d’Obama qu’il n’est pas nécessaire dans nos colonnes de reprendre à la lettre…

  • Eric Martin , 28 août 2012 @ 11 h 49 min

    Qu’il y ait tentative de manipulation ou, tout du moins, un angle orienté de la part de France 2, je le concède (encore que l’exemple mis en avant du jeune entrepreneur qui a réussi sans étudier nuance vos propos). Le lecteur est assez grand pour s’en rendre compte et la citation de la source l’aide. Mais le problème des prêts étudiants est réel outre-Atlantique et je connais plusieurs jeunes de mon âge surendettés (80 000, 100 000 dollars…) qui mettront 15 ans à le rembourser, s’ils trouvent du travail. Je puis vous dire que c’est moralement très dur à porter.

  • Eric Martin , 28 août 2012 @ 11 h 49 min

    Cf ma réponse supra.

  • TDK1 , 28 août 2012 @ 16 h 26 min

    Bonjour Eric,

    * Pour faire une grande école en France, mis à part l’X, c’est à peu près le tarif et encore sans compter les prépas qui sont payantes. A la différence que vous ne trouvez pas une banque pour vous prêter la totalité et que nombre d’élèves capables de faire ces études ne peuvent pas les faire. Au moins, aux USA, même si ils démarrent effectivement dans la vie avec une dette perso, ils ont eu la possibilité de faire les études qu’ils avaient la capacité de faire.

    * La vraie différence se situe au niveau de l’université. La notion d’université est très différente entre les deux pays. Le taux de chômeurs sortant des universités américaines est infinitésimal au regard des chômeurs passés par les universités françaises. Nous n’avons pas derrière le même mot la même chose. N’empêche, si l’étudiant américain a effectivement une dette perso à rembourser, qu’en est il de l’étudiant français qui doit payer la dette collective qui a , entre autre, servi à payer l’université qui lui a été inutile? Croyez vous, Eric qu’il lui en coutera moins cher au regard du taux d’imposition qu’il va subir toute sa carrière durant pour payer les services collectifs, dont l’université, qu’à son collègue américain? Oui, à une condition…. Faire ses études en France et se barrer ensuite travailler aux states. A cette perversion prêt, vous pouvez, Eric, rassurer vos amis américains, vous êtes endetté bien plus grandement qu’eux, et pour plus longtemps, même si ce n’est pas à une banque privée que vous rembourserez…

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